« On maîtrise nos coûts avec le robot grâce à l’herbe pâturée »
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On vient d’avoir nos résultats 2018-2019 avec le groupe EDF. Sur la rentabilité par rapport au capital investi, nous sommes sur le podium en France et dans le top 10 en Europe. Bien sûr, il faut prendre du recul par rapport à ces chiffres puisqu’ils ne concernent qu’un groupe d’éleveurs. Mais ça fait plaisir. Même si le prix du lait n’est pas au niveau, on arrive à vivre. Et on pense que l’on va s’améliorer. Ces résultats ne prennent pas en compte l’arrivée du robot. Depuis un mois et demi, avec le pâturage, les vaches produisent 34 kg de lait/jour, contre 29 l’an dernier à la même époque. Le coût alimentaire n’a pas dérapé. L’investissement dans une porte de tri s’avère intéressant. On reste à 90 g de concentré/kg de lait au robot, soit en dessous de ce que préconise le constructeur. Nous sommes passés en pâturage dynamique, avec trois parcelles par jour. C’est du travail pour avancer les fils, mais ça vaut la peine. Les vaches sortent environ douze heures par jour et on reste à 2,7 traites. Elles se sont bien adaptées, et les mouvements sont fluides au fil de la journée. Il n’y a pas d’engorgement. Elles ont déjà oublié le rythme de deux traites par jour. On distribue une demi-ration de maïs en deux fois chaque jour. On a de l’herbe et on la valorise bien, donc on maîtrise notre coût alimentaire. Le maintien de la production en hiver ne nous inquiète pas. On veut rester à 90 vaches et produire beaucoup pour diluer les charges. Ça semble bien parti. On vise 1 Ml en A, et on a demandé une rallonge à Sodiaal pour avoir 1,2 Ml de référence.
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